Intelligence Environnementale

Coalition entre les associations CAREDEPA et GreenHope

Technologie du cuir

Valorisation efficace des peaux de petits ruminants

Forêts et Education

6ème Journée Internationale des Forêts 2019

Formation

Web 2.0 et les médias sociaux pour le développement

Gestion durable de la faune sauvage

Analyse situationnelle et perspective de game-ranching

lundi 22 juillet 2019

Valorisation des peaux de petits ruminants à travers la Technologie du cuir


LA REINE DU CUIR : LINE MEDONDJIO LEOPOLDINE
- Contre vents et marées, elle pratique son métier,
- Avec une témérité et un courage étonnants
- Elle est diplômée de l’Institut Supérieur du Sahel de Maroua, aujourd’hui : « Ecole Nationale Supérieure Polytechnique », Option : Technologie du Cuir.
- elle a initié la production du cuir à Loum (IFEAF) et à Bafang
- Si vous voulez des sandales et sacs en cuir qui durent 100 ans,
- Tenez ! 695143980 ou 675327796Line vous répond.
- C’est aussi ça l’extension de l’Elevage
L'IFAEF en parteneuriat avec le CAREDEPA s'est lancé dans la formation et la production du textile et du cuir. ceci consiste en la valorisation des productions animales à travers la transformation de la peau des petits ruminants en cuir. Le tannage est l’opération qui consiste à transformer la peau en cuir grâce à des tanins, substances de différentes natures (végétal, minéral ou combiné) qui permettent de passer d’une peau putrescible, à une matière imputrescible le cuir.
La peau est un « co-produit » de la viande et fait partie du Cinquième Quartier (toute partie de l’animal autre que la viande). C’est une matière périssable qui pour être utilisable doit être préparée et conservée selon des règles très précises. Avant d’être conservées, les peaux sont débarrassées du gras et muscle résiduels, c’est ce que les professionnels appellent le parage. 
Le salage ou conservation des peaux consiste à éliminer l’eau qu’elles contiennent et empêcher ainsi leur dégradation. Les peaux sont recouvertes de sel et empilées afin de permettre l’écoulement de la saumure. Le travail de rivière ou
écharnage a pour but de transformer les peaux brutes en peaux, prêtes à être tannées. Il permet d'éliminer l'épiderme, les poils et les tissus graisseux ainsi que de nettoyer les peaux afin d'améliorer la pénétration des agents tannants. Le lissage ou satinage est destiné à rendre le cuir lisse et brillant. Il est réalisé par frottement d’un cylindre de verre ou d’agate sur la fleur ou par pressage du cuir contre une plaque chauffée


vendredi 19 juillet 2019

Web 2.0 et les médias sociaux pour le développement


La formation baptisée «Apprentissage du Web 2.0 et des médias sociaux» s’est déroulée dans la salle de formation du CIPRE. Une vingtaine de participants de formations diverses: ingénieur, technicien, enseignant, communicateur,  journaliste y ont pris part. 
Des applications de nouvelle génération, et de nouveaux usages où l’internaute devient acteur. Des changements sociologiques qui s’appuient sur des innovations techniques majeures.
L’objectif global était d’initier les participants à l’utilisation du web 2.0. Il s’est agi de leur apprendre à faire des recherches avancées sur internet, à utiliser la variété d’outils du web 2.0 servant au stockage et au partage des informations en ligne.
Contenu du Programme 
:
1.  Le Web 2.0 et les médias sociaux : concepts, principes ;
2.  Accès sélectif à l’information à travers les alertes automatiques ;
3.  Curation de contenu : les tags et le bookmarking social ;
4.  La recherche de financement en ligne ;
5.  La collaboration à distance (exemples de Google Drive et Dropbox) ;
6.  La cartographie en ligne (nouvelle version de Google Maps) ;
7.  Conversations en ligne (Skype, Google Hangouts, Viber, WhatsApp) ;
8.  Les photos pour le web ;
9.  Le blog (Blogger ou WordPress) ;
10.      Le micro-blogging (Twitter) ;
11.      Le réseautage social (LinkedIn et Facebook) : risques et mesures de mitigation ;
12.   Les communautés de pratiques en ligne ;
13.   Le Web 2.0 et les Médias Sociaux pour l’Agro-business et le Marketing ;
14.   L’auto-apprentissage du Web 2.0: introduction au module IMARK « Web 2.0 et médias sociaux pour le développement ».
Des attestations ont été remises aux participants et aux formateurs (J2D-Afrique, CTA, YPARD, GYIN) . Ainsi que des prix spéciaux ont également été décernés aux meilleurs apprenants.
Une table ronde avec les divers participants pour mutualiser notre perception du web 2.0, et son implication dans la promotion des bonnespratiques agricoles rentable et écologique; et respectueuse de l'environnement.
La formation a été dispensée par le réseau des Jeunes Professionnels pour le Développement Agricole (YPARD), en collaboration avec le Global Youth Innovation Network(GYIN) et le Centre technique de coopération agricole et rurale ACP-UE (CTA),  du 30 juin au 04 juillet 2014 à Yaoundé au Cameroun.

Syndrome d'effondrement des Abeilles face à la pollution de l'environnement

Nos abeilles qui nous procurent une gamme de service sur les plans social, culturel, économique et environnemental ; sont généralement laissées/abandonnées à la nature. Pourtant cette nature/ environnement est au fil des temps est en perpétuelle dégradation. Face cette dégradation de l’environnement même les êtres microscopique ne sont point épargnés.
Aux USA, les agri-apiculteurs qui font usage des abeilles pour la pollinisation de leur culture ont observé une baisse de la moitié de leurs colonies, ce drame a conduit à l’exportation des colonies de l’Australie.
La recherche a ce sujet dévoile que c’est un problème multi facteur, donc serait à la fois dû aux champignons, virus, bactéries.Chez certain apiculteur, on a constaté le non-retour des ouvrières.
Des études plus approfondies (laboratoire) révèlent que les abeilles souffrent du CCD qui une maladie due à la mal nutrition des abeilles. Qui entraine une intoxication, perte d’appétit et désorientation des abeilles. Au laboratoire, on a observé des dégâts dans l’intestin des abeilles dû à la non digestion du pollen; une étude sur le pollen montre qu’il est infesté de pesticide.
C’est un problème sérieux, dans une région en Chine, les abeilles ont complètement disparu de telle sorte que les cultivateurs de poivron font la pollinisation manuellement. La disparition des abeilles étant la résultante de l’utilisation non contrôlée des pesticides.

mercredi 17 juillet 2019

Poaching : crisis situation & mitigation approach


Poaching is the illegal hunting, killing or capturing of wild animals, and trespassing within the national park boundaries (see also Art 85, Law 94)Most of protected areas, hotspot of biodiversity are surrounded by ripariancommunities depending directly or indirectly of the forest. This community hunt in an unsustainable manner and in violation of park policy. In addition, huge quantities of bushmeat are being transported towards the town to supply high demand. A big transboundary trafficking of bushmeat is also done towards the neibouring contry (Nigeria).
Unfortunately, Poaching has a devastating effect on wildlife and the environment, leads to a drastic reduction of wildlife population and extinction of some key species (Elephant, Chimpanzee, Drill, Red-colobus, Buffalos…). At the rate things are going, tomorrow our kids will be talking about elephants and monkeys as we talk about mammoths and dragons.
Nevertheless, every living species has the right to exist, for this purpose, the species of class A shall be totally protected and may on no occasion be killed (see Art 78, Law 94). Then, any person found, at any time or any place, in possession of a whole or part of a live or dead class A or B protected animal shall be considered to have captured or killed the animal (Art 101, Law 94). Consequently, a fine of from 3 to 10,000,000 CFA francs or imprisonment for from 1 to 3 years or both such fine and imprisonment shall be imposed on whoever commits offences protected animals (Art 158Law 94).
Mitigation measures: Population should be more involved in collaborative management activities (CMA) and Green Income Generative Activities (IGA) like : Piggery farming, Poultry, Multipurpose Nurseries and ecotourism activities. And Conservation Education programme should be put in place to guide all this project.

Techniques d'identification des oiseaux qui nichent dans le sous-bois forestier


CONTEXTE
Le sous-bois est l’ensemble des mousses, des lichens, des plantes herbacées et des arbustes, qui vivent en dessous des arbres de la canopée. Mais cet environnement n’est pas très favorable pour la croissance des plantes à cause de la très faible luminosité (Newton, 2007). La définition de l’expression sous-bois varie selon les auteurs qui lui attribuent différentes significations suivant la hauteur de la strate. Selon Waltert et al. (2005) et Bobo et al. (2006) c’est l’ensemble des plantes vasculaires de moins de 1,3 m de hauteur. Plus loin encore, il est considéré comme la dense couche d’arbustes d’une hauteur de 0-4 m au-dessus du sol (Derlindati et Caziani, 2005). Dans la présente étude, la strate constituée des plantes de 0-2 m de haut est celle utilisée pour l’étude des oiseaux qui posent leurs nids dans le sous-bois.
Un oiseau est un descendant des reptiles bipèdes, de la classe des Aves, à sang chaud et possédant des ailes, des pattes et une tête munie d’un bec dépourvu de dents, l’ensemble du corps étant recouvert de plumes (voir Treca, 1990). Les oiseaux sont ovipares et généralement adaptés au vol excepté certaines espèces comme l’autruche et le pingouin. Les oiseaux du sous-bois étant ceux qui utilisent les plantes du sous-bois comme principal habitat (Bobo et al., 2006), ils ont fait l’objet de nombreuses études mais ceux qui nichent reste peu connu. Cependant, les oiseaux des forêts tropicales cachent très bien leurs nids (Newmark et Stanley, 2011), vu la difficulté de localiser les nids naturelles (Bayne et Hobson, 1997) les études ont été le plus expérimenté avec des nids artificiels. Par ailleurs, les nids simulés ont été le plus utilisés pour examiner comment les caractéristiques de la végétations affectent le succès du nid (Dion et al., 2000).
FOUILLE SYSTEMATIQUE DES NIDS
Le dénombrement des nids se fait par comptage systématique (Weidinger, 2002; Githiru et al., 2005; Lomascolo et al., 2010) dans la végétation arbustive et herbacée de taille ≤ 2 m, à l’intérieur des couloirs de comptage. La recherche des nids a été effectuée à quatre reprises, entre les mois de mai et août 2013. Pour ce faire, chaque couloir de comptage a été parcouru sur sa longueur tout en repérant les nids des oiseaux, puis des virées ont été effectuées pour retrouver les couloirs suivants. Pour faciliter la relocalisation des nids, des rubans de signalisation ont été attachés à 5 m des nids, puis les coordonnées GPS du nid ont été prises, de même que les photos des oisillons, du nid et des œufs (Newmark et Stanley, 2011). Ensuite, le contenu des nids a été contrôlé tous les 3 à 5 jours afin de déterminer le destin des nids: un nid avait réussi si au moins un oisillon s’était envolé du nid (Martin, 1993; Weidinger, 2002); et si après les différentes visites aucun signe d’activité n’était enregistré, le nid était considéré comme échoué (Lomascolo et al., 2010). Les causes de l’échec pouvant être la prédation des œufs et des oisillons, l’abandon du nid, la chute des oisillons du nid et la détérioration du nid (Nelson et Hamer, 1995).
IDENTIFICATION DES OISEAUX
Après avoir repéré un nid actif lors de la prospection, si présent, l’oiseau propriétaire du nid était identifié par observation directe. Dans le cas contraire, une caméra infrarouge (de marque Bushnell Trophy camera Brown) était placée près du nid (voir figure 3). Les photos des oiseaux prises ont été comparées avec les photos des guides d’identification des oiseaux (Serle et Morel, 1977; Keith et al., 1992; Fry et al., 2000; Borrow et Demey, 2001).
CARACTERISATION DU SITE DE NIDIFICATION
Les données sur les caractéristiques du site de nidification ont été collectées après le départ des oisillons ou lorsque le nid était abandonné. Pour ce faire, quatre bâtons ont été disposés au sol pour former un cadre de 1 m x 1 m au centre duquel se trouve le nid, puis les caractéristiques suivantes ont été collectées :
Ø  Hauteurs des nids : Un mètre ruban posé à la surface du sol jusqu’au niveau du nid a permis de prendre les hauteurs des différents nids (Weidinger, 2002; Remes, 2005; Newmark et Stanley, 2011).
Ø  Identification de la plante supportant le nid : Sur tous les nids, des échantillons de feuilles de la plante supportant le nid ont été collectés (Mezquida et Marone, 2001), puis un herbier a été monté pour identification des espèces à l’herbier national de Yaoundé.
Ø  La densité de la végétation : Le nombre d’arbustes ou de plantes à l’intérieur du cadre a été noté (voir Dion et al., 2000);
Ø  Le couvert végétal : Le pourcentage de la végétation à l’intérieur du cadre a été déterminé par estimation visuelle (voir Dion et al., 2000).
Ø  Cachette des nids : L’estimation de la cachette a été faite, à 1 m du nid suivant les 4 points cardinaux et à 1 m au-dessus du nid, à l’œil nue et catégorisée à l’aide des scores (0 = nids invisibles, 1 = nids intermédiaires et 2 = nids visibles) (voir Gottfried et Thompson, 1978; Weidinger, 2002; Remes, 2005). La somme des scores des cinq positions a permis de déterminer le niveau de cachette des nids soit 0 - 1 pour les nids totalement cachés, 2 - 4 pour les nids faiblement exposés, 5 pour les nids moyennement exposé, 6 - 8 pour les nids fortement exposés et 9 - 10 pour les nids totalement visibles.
Un ensemble de caractéristiques a été collecté sur les nids:
Ø  Le type de nid: cavité, ouvert, fermé (voir Newmark et Stanley, 2011).
Ø  La forme du nid: coupe, pendule, plateforme, sphérique, dôme, poche (voir Newmark et Stanley, 2011).
Ø  Le matériel de construction du nid: fibres, feuilles, brindilles, mousses,…

Rédigé par

TANEBANG Cyrille
Ingénieur des eaux et forêts



Bawa, K. et Seidler, R. 1998. Natural forest management and the conservation of biodiversity in tropical forests. Conservation Biology 12: 46–55.
Bayne, E. M. et Hobson, K. A. 1997. Comparing the effects of landscape fragmentation by forestry and agriculture on predation of artificial nests. Conservation Biology 11(6): 1418-1429.
Bobo, K. S., Waltert, M., Fermon, H., Njokagbor, J. et Mühlenberg, M. 2006a. From forest to farmland: butterfly diversity and habitat associations along a gradient of forest conversion in Southwestern Cameroon. Journal of Insect Conservation 10: 29–42.
Bobo, K. S., Waltert, M., Sainge, N. M., Njokagbor, J., Fermon, H. et Mühlenberg, M. 2006b. From forest to farmland: species richness patterns of trees and understorey plants along a gradient of forest conversion in Southwestern Cameroon. Biodiversity and Conservation 15: 4097-4117.
Borrow, N. et Demey, R. 2001. The birds of Western Africa. Christopher Helm, London, UK. 832p.
Dion, N., Hobson, K. A. et Larivière, S. 2000. Interactive effects of vegetation and predators on the success of natural and simulated nests of grassland Songbirds. The Condor 102: 629–634. DOI 10.1007/s10336-012-0869-4.
Fry, C. H., Keith, S. et Urban, E. K. 2000. The Birds of Africa. Volume 6. Academic Press, London, UK. 724p
Githiru, M., Lens, L. et Cresswell, W. 2005. Nest predation in a fragmented Afrotropical forest: evidence from natural and articial nests. Biological Conservation 123: 189–196.
Harvey, C. A., Medina, A., Sánchez, D. M., Vílchez, S., Hernández, B., Saenz, J. C., Maes, J. M., Casanoves, F. et Sinclair, F. L. 2006. Patterns of animal diversity in different forms of tree cover in agricultural landscapes. Ecological Applications 16: 1986-1999.
Keith, S., Urban, E. K. et Fry, C. H. 1992. The Birds of Africa. Volume 4. Academic Press, London, UK. 609p
Lomascolo, S. B., Malizia, A. A., Monmany, C. et Martin, T. E. 2010. Flexibility in nest-site choice and nesting success of Turdus Rufiventris (Turdidae) in a Montane forest in northwestern Argentina. The Wilson Journal of Ornithology 122(4): 674–680.
Martin, T. E. 1993. Nest predation among vegetation layers and habitat types: Revising the Dogmas. The American Naturalist141 (6): 897-913.
Mezquida, E. T. et Marone, L. 2001. Factors affecting nesting success of a bird assembly in the central Monte Desert, Argentina. Journal of Avian Biology 32: 287–296.
Mezquida, E. T. et Marone, L. 2003. Are results of artificial nest experiments a valid indicator of success of natural nests? Wilson Bulletin 115(3): 270–276.
Nelson, S. K. et Hamer, T. E. 1995. Nest Success and the Effects of Predation on Marbled Murrelets. Chapitre 8. Pp 89-97.
Newmark, W. D. et Stanley, T. R. 2011. Habitat fragmentation reduces nest survival in an Afrotropical bird community in a biodiversity hotspot. Proceedings of the National Academy of Sciences 108: 11488-11493.
Serle, W. et Morel, G. J. 1977. A field guide to the Birds of West Africa. Collin. Grafton Street, London, UK. 351p.
Treca, B. 1990. Éléments d'anatomie, morphologie et physiologie aviennes. Département de formation en protection des végétaux ateliers de formation en lutte anti-aviaire (10-31mai 1990) Niamey, Niger. 10p.
Waltert, M., Bobo, K. S., Sainge, M. N., Fermon, H. et Mühlenberg, M. 2005. From forest to farmland: Habitat effects on Afrotropical forest bird diversity. Ecological Application 15: 1351–1366.
Weidinger, K. 2002. Interactive effects of concealment, parental behavior and predators on the survival of open passerine nests. Journal of Animal Ecology 71: 424–437.

mercredi 22 mai 2019

Caractérisation phénotypique du céphalophe bleu (cephalophus monticola thunberg, 1789) dans la partie méridionale du Cameroun.


Les céphalophes en général et le céphalophe bleu en particulier sont assez diversifiés et les connaissances traditionnelles liées à leur identification pourraient permettre de mieux les discriminer. Il est le plus petit céphalophe actuel et l’un des plus petits Ruminants de la forêt africaine les plus consommés (35%). L’objectif global de cette étude est de contribuer à la gestion de la faune sauvage à travers la caractérisation phénotypique des Cephalophus monticola pour une meilleure discrimination. La méthode d’échantillonnage employée est de type aléatoire simple. Pour les enquêtes ethnozoologiques, elles se sont réalisées auprès de trois acteurs (chasseurs, vendeurs et écogardes). Les données d’enquête seront dépouillées manuellement, puis saisies et traitées sur un tableur, pour être présentées sous forme de tableaux, diagramme ou histogrammes. L’évaluation des connaissances et des valeurs d’usage a été réalisée à partir du calcul des indices. Les données issues des enquêtes seront également analysées grâce à l’outil statistique SPSS statistic 21 afin de dégager les interactions existantes entre les différents paramètres socio-économique, culturels et écologiques liés à cette espèce. Le test utilisé sera le test d’indépendance du khi-carré. Les indices morphobiométriques (16 mesures) seront déterminés en passant par la craniométrie (14 mesures). L’analyse de  variance permettant de faire une comparaison des moyennes. L’analyse factorielle discriminante  pour déterminer les descripteurs permettant de  décrire au mieux les types phénotypiques et le degré de distinction entre espèces. Les résultats issus de cette thèse permettront de mieux connaître le céphalophe bleu pour un élevage futur.
Mots clés : céphalophe, caractérisation, phénotype

carcasse de céphalophe bleu

mesure de la masse carcasse

déviscérer

masse carcasse du céphalophe bleu déviscéré

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7  ......
craniométrie


jeudi 28 mars 2019

Les forêts et l'éducation. 6ème Journée Internationale des Forêts 2019

L’Assemblée générale des Nations Unies a proclamé en 2012, la journée du 21 mars, Journée Internationale des Forêts, elle vise à stopper la déforestation qui est une menace qui s’étant géographiquement. Suite au lancement de la 6 ème Journée Internationale des Forêts par le Ministre des Forêts et de la Faune le 21 mars 2019, sous le thème : « les forêts et l’éducation». La Délégation Régionale des Forêts et de la Faune du Sud-Ouest (DRFOF-SW) à organiser le dit évènement conjointement avec les services locaux du MINEDUB(Ministère de l’Education de Base).
Cette cérémonie a regroupé près de cinquante (50) participants, au nombre des quels les élèves du Cours Moyen 2 (CM2) de 05 écoles de la place, les directeurs et enseignants des dites écoles, l’Inspecteur de l’éducation de base, le Délégué Régional des Forêts et de la Faune, les ONGinternationales/projets, le personnel de laDRFOF-SW et du Parc National de Mont Cameroun.

La cérémonie de mise en terre des plants d’arbres s’est articulée en ces principales étapes: 1.Sensibilisation et éducation des élèves en salle ; 2.Quiz ; 3.L’exercice symbolique de plantation d’arbre ; 4.Interview par la CRTV ;

SENSIBILISATION ET EDUCATION DES ELEVES


La Journée internationale des forêts du 21 mars 2019 est célébrée autour de la problématique « Apprends à aimer les forêts». C’est ainsi que les jeunes élèves duCM2 ont été sensibilisés autour de l’intérêt majeur que représente l’arbre dans l’éducation environnementale, l’écosystème forestier dans l’équilibre de la biosphère et son importance dans le développement des activités socio-économiques.
Le personnel de la DRFOF-SW a édifié les jeunes élèves sur la raison d’être d’une Journée Internationale de l’Arbre, sur la connaissance de l’arbre, son rôle dans l’écosystème, ainsi que l’importance de planter et de protéger les arbres. Il s’en est suivi un quiz.

L’EXERCICE SYMBOLIQUE DE PLANTATION D’ARBRE

Des espaces préalablement aménagés dans les différentes écoles ont servi de site de plantation des arbres. Les étapes de la mise en terre symbolique des plants ont été présentées aux élèves, de même que le suivi et entretien. Puis dans l’ordre, le Chef service forêts, l’Inspecteur de l’éducation de base, les Directeurs d’écoles et quelques élèves choisis ont procédé à la plantation des arbres.

La journée internationale des Forêts s’est déroulée dans une ambiance conviviale où les bénéficiaires n’ont manqué d’exprimer leur satisfaction et l’intérêt que le MINFOF réitère régulièrement de tel évènement. Ils ont également manifesté le besoin qu’à la prochaine édition, que chaque élève bénéficie d’un plant d’arbre, qu’il sera invité à planter chez lui, car « celui qui plante un arbre dans sa vie a vécu naturellement ».